Oser sortir un album
de plus sur la Grande Guerre en ces périodes de célébration de la boucherie
patriotique demande un certain culot. Faire de Mathurin Méheut, le peintre qui
revient du Japon, le personnage central de cet album ne relève pas non plus de
la facilité. Un dessin a priori un peu sommaire, un peu simpliste, mais auquel
on s’habitue, mais surtout une démonstration de l’absurdité de la guerre et de
ses horreurs à-travers la description du quotidien des poilus, et l’espoir d’un
lendemain avec une nature toujours renaissante. Finalement, un album original.
Fanch
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire