jeudi 27 novembre 2014

Tardi : « Moi René Tardi prisonnier de guerre au Stalag IIB – mon retour en France », Casterman




J’avais eu l’occasion d’écrire tout le bien que je pensais du 1er tome de cette saga du père de Tardi, prisonnier en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale. Le second tome est à la hauteur du premier. C’est l’invraisemblable marche forcée qui mènera ces soldats vaincus, humiliés, partis depuis si longtemps de chez eux, depuis la Poméranie orientale jusqu’en France, dans le froid, la neige, la pluie, la crasse, sous les coups des « posten » d’autant plus nerveux que l’Armée Rouge approche à grands bruits de bottes. La défaite du Reich est imminente, mais la mort cerne encore les marcheurs, entre les soldats allemands, les bombardements alliés, la fatigue et la faim. Ils vont croiser les fantômes survivants des camps de concentration, les réfugiés civils de toutes nationalités, les libérateurs russes, américains, anglais… Toutes illusions perdues, juste l’envie de rentrer à la maison. Du grand Tardi.
 Signé Fanch

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