lundi 2 février 2015

Marco Rizzo & Lelio Bonaccorso : « Jan Karski – L’homme qui a découvert l’holocauste », Steinkis




Il faut préciser d’emblée que ce roman graphique part du témoignage de Jan Karski, jeune Polonais catholique devenu agent d’information sur la situation des juifs auprès des Alliés, et non pas du roman de Yannick Haenel qui a donné lieu à une polémique, en particulier avec la critique de Claude Lanzman, le cinéaste de « Shoah ».
Jan Karski parvient à s’introduire dans le ghetto de Varsovie pour témoigner de l’horreur du quotidien des juifs sous le joug nazi, puis dans un camp d’extermination sous l’uniforme d’un soldat polonais dont il parvient à ressortir pour transmettre des informations en Angleterre et aux Etats-Unis, où l’on peine à le croire.
Une telle autobiographie n’était pas facile à transcrire en roman graphique : les deux compères italiens y sont parvenus avec brio, avec un scénario qui laisse la place à l’horreur du nazisme, à la colère et la révolte, à la difficulté de proclamer la vérité, et avec des dessins à la fois sobres et émouvants, pour témoigner de l’indicible.
 Fanch

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