Ah, qu’il est méchant, ce renard qui procède régulièrement à
des descentes qui se voudraient redoutables dans la basse-cour, sou l’œil
indifférent d’un chien de garde blasé, un cochon et un lapin amusés, et des
poules exaspérées ! En tout cas, qu’il voudrait être méchant, ce gringalet
peureux et inoffensif… au bout du compte, il s’avère qu’au-delà du ridicule
dont il s’entoure, le renard est un être sensible, tendre même, quand il laisse
parler la partie maternelle (féminine ?) en lui.
Un dessin à l’aquarelle, tout doux et sympathique, de
l’humour, de la poésie, et beaucoup de vie dans ce joli petit volume
Fanch
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