Les Grecs l’appellent « la Grande
Catastrophe » : à la suite de la première guerre mondiale, et du
traite de Lausanne en 1923, des « échanges de population » ont lieu
entre Grecs et Turcs, deux millions de personnes déplacées, dont un
demi-million assassinées.
Aïvali, située sur la côte turque en face de Lesbos, est
l’un des lieux emblématiques de ces déracinements, où Soloup situe le destin de
4 personnages issus de familles grecques et turques.
En dépit d’un scénario que j’ai trouvé parfois un peu
confus, l’auteur-illustrateur nous fait découvrir l’horreur des exodes, des
rafles, des viols et des massacres, et la douleur des peuples avec beaucoup de
sensibilité et un dessin efficace.
Yannick
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire