mercredi 19 juin 2013

Guillaume Sorel : Hôtel particulier, Casterman





Quelle qualité de dessin, sensible, tendre, charnel, successivement réaliste et onirique, plein de romantisme !
Le scénario est pourtant bien particulier : une jeune femme, amoureuse et sensuelle, se suicide, et va désormais hanter l’immeuble où elle dialogue avec un chat. Les deux compères vont découvrir les secrets que recèlent les différents occupants, une armoire à glace qui fait passer de l’autre côté du miroir, un vieux libertin qui convoque à sa table les personnages de sa bibliothèque, un voisin qui s’envoie en l’air avec l’épouse d’un pervers qui les observe, une vieille pleine de haine… et pourtant, ressort de cet album un sentiment de sérénité, de calme, fait à la fois d’empathie pour les personnages – d’attirance pour l’héroïne, comme le ressent l’artiste qui vit sous les combles – et de poésie fantastique, où la mort, c’est un peu la vie…
 Signé Fanch

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