Canicule de Jean Vautrin : un polar noir à souhait,
mettant en scène des personnage déglingués sous un soleil de plomb, dans une
campagne sans aucun charme, et dans une montée inexorable de violences
conjuguées.
Baru s’est emparé du sujet, l’a parfaitement adapté,
scénario solide, dialogues au couteau, dessin incisif qui force le trait des
affreux et dégénérés de tous ordres.
Dans un coin perdu d’une Beauce chauffée à blanc, un bandit
américain en cavale aboutit dans une ferme dont le petit monde clos est un vrai
cratère : les destins vont s’entremêler pour faire monter l’intensité
dramatique jusqu’à l’explosion mortelle à tous points de vue. Un petit chef
d’œuvre, immoral, dérangeant, très efficace.
Signé Fanch
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